Près de 1000 personnes ont manifesté hier dans le cadre de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Dans un contexte où les droits sociaux sont bafoués, où les libertés sont attaquées depuis plusieurs semaines, la mobilisation citoyenne pour plus de justice sociale se poursuit dans la région de Québec.
Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste est solidaire de la grève étudiante en cours. L'organisme s'est prononcé contre la hausse des frais de scolarité et pour la gratuité scolaire.
Bien sur, ça prends des sous pour financer l'éducation. Les étudiantes et les étudiants doivent faire leur juste part pour payer leur éducation mais après leurs études, via l'impôt, pas pendant, en étant forcé de travailler au point de nuire à leurs études, et surtout pas par un surendettement (14 000$ de dette, en moyenne, pour un bac de trois ans c'est clairement trop).
Avec la Coalition régionale opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, nous avons signé une déclaration d'appui à la lutte étudiante (voir plus bas). Le 1er mars, nous serons dans la rue pour une action de solidarité (un «comité d'accueil des mouvements sociaux» pour la manifestation nationale des grévistes à Québec). Toutes les personnes solidaires sont d'ailleurs invitées à se joindre à nous (rendez-vous à 13h30 au Centre Lucien-Borne).
(Québec, 6 février 2012) Une majorité de 53% des citoyennes et des citoyens qui se sont prononcés dimanche dans le référendum à l'Îlot Irving ont choisi de voter non. «Nous respectons ce choix majoritaire de nos voisins» a indiqué Nicolas Lefebvre Legault, coordonnateur du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste. Pour le groupe de défense de droit, la balle est maintenant dans le camp du promoteur et, surtout, de la Ville de Québec. «GM Développement devra tenir compte de cette expression démocratique majoritaire et retourner à sa table à dessin» a indiqué le M. Lefebvre Legault.