Crédit photo : Pascaline Lamare (La rédaction) La Fête du faubourg Saint-Jean se tenait la fin de semaine du 15 au 17 juin, en même temps que la onzième édition de la Fête de la musique, dont toutes les scènes avaient été érigées sur la rue Saint-Jean. Pour l’occasion, la rue était rendue aux piétons et piétonnes, et c’est une foule familiale qui a profité du beau temps pour se promener et assister ou participer aux diverses activités proposées. Contrairement aux années précédentes, peu d’organismes communautaires avaient fait le choix de tenir une table lors de l’événement. Déplacés à proximité de l’école Saint-Jean-Baptiste (alors qu’ils se trouvaient le long de l’église les années précédentes), seuls le Conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, l’école Saint-Olivier et un parti politique (sans sa candidate) ont tenu un stand sur les deux journées. Un élu fédéral était aussi présent avec une partie de son équipe le dimanche. En revanche, les activités à destination des plus jeunes ont été plus nombreuses : 12 petits entrepreneurs ont pu goûter aux joies du profit individuel en vendant leurs productions devant l’école, qui pour sa part offrait des jardinières de fleurs pour récolter des fonds en vue de financer le projet de parc-école, faute de financements publics. Ateliers de skateboard, d’art de déplacement urbain et d’escalade se tenaient également sur la rue. Les plus petits ont également pu faire sortir leur Riopelle intérieur en peignant la rue de vives couleurs. Plusieurs concerts, pour tous les goûts, se sont donnés sur ces trois jours (Fête de la musique oblige), que ce soit sur l’une des scènes désignées ou simplement dans la rue. Pour être totalement dans l’ambiance, le piano public est de retour devant le Cantook, et s’est fait faire une beauté au cours de la fête. Bien que la fête soit prévue pour durer toute la fin de semaine, le dimanche fut bien moins achalandé. Quoi qu’il en soit, pouvoir disposer de la rue en toute sécurité semble avoir fait le bonheur des citoyens, citoyennes, commerçantes et commerçants, et chacun peut ainsi se réapproprier la rue comme bon lui semble.

Une fête de quartier sous le soleil