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Par Pascaline Lamare L’Upop du 6 novembre, en collaboration avec l’organisme Divergenres, a permis d’en apprendre plus sur le genre, tout en déconstruisant les idées préconçues qui entourent la construction sociale du sexe, des stéréotypes assignés à la naissance, etc. À personnes non binaires, atelier hors de l’ordinaire Au cours d’un atelier non traditionnel et inclusif, Alexys, Camille et Raph, représentant Divergenres, ont laissé beaucoup de place aux interactions et à la participation du public. Les échanges, dans le respect de chacun et chacune, ont permis notamment de nommer précisément certains concepts qui sont souvent mal compris, mal employés, voire inconnus. Transgenre, cisgenre, queer, pansexuel, intersexe, expression de genre, non binaire, non conforme de genre ou encore dysphorie de genre, autant de termes qui permettent de nommer la réalité, et qu’il est important de connaître pour ne pas enfermer les personnes dans des boites. Chacun et chacune a pu exprimer son rapport aux mots, et se sentir à l’aise de se les réapproprier et les utiliser, en témoignant. Discriminations au quotidien Si l’on a pu apprendre que les personnes transgenres représentent 0,6 % de la population aux États-Unis, la soirée a aussi permis d’en savoir plus sur les discriminations dont sont victimes les personnes qui ne sont pas conformes à l’étiquette qu’on leur a collée à la naissance. Discriminations à l’embauche, salaires moyens inférieurs de près de 30 000 $ au salaire moyen des Québécois et Québécoises, taux de suicide supérieur à la moyenne des Québécois et Québécoises, le chemin est encore long pour bénéficier de droits que l’on croit acquis pour tous et toutes. Pour en savoir plus sur l’organisme : Site web : divergenres.wordpress.com Facebook : www.facebook.com/Divergenres/