Légende photo : C'est pas d'hier que les groupes communautaires luttent la fois pour la reconnaissance et pour un meilleur financement (ici une action du RÉPAC en 1993).

Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste va participer à un mouvement de grève national du secteur communautaire les 8 et 9 novembre prochain. Explications.

Pourquoi faire la grève maintenant?

Depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement libéral nous sommes assaillis par des mesures successives qui démantèlent notre filet social, qui visent les personnes les plus vulnérables et qui augmentent la pression sur les organismes communautaires autonomes déjà appauvris par des années de sous financement chronique.

Si on est loin d’être débarrassés de l’austérité, la conjoncture pourrait être cette année plus favorable pour poursuivre la lutte et transformer nos efforts en gains réels.

Surplus budgétaire

Les mesures d’austérité ont permis au gouvernement de dégager (sur le dos de la population) un surplus qui dépasse les 3 milliards de dollars. Cette nouvelle situation change possiblement le rapport de force à notre avantage car le gouvernement ne pourra plus se réfugier dans son discours catastrophiste sur l’État des finances publiques.

Mi-mandat

Le gouvernement libéral franchit cet automne la moitié de son mandat à l’Assemblée nationale. À deux ans des prochaines élections, on peut espérer qu’il sera plus frileux de se mettre une partie de la population à dos et sera plus enclin à écouter nos revendications. Évidemment il n’en tient qu’à nous d’être suffisamment bruyant-e-s pour que Philippe Couillard ne puisse tout simplement pas continuer de nous ignorer.

Vers une deuxième grève du communautaire