Jour de grève from Comité populaire SJB on Vimeo.

C’est en grand nombre que les groupes communautaires des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches ont participé à une nouvelle journée de grève le 2 décembre dernier. Tout au long de celle-ci, plusieurs organismes (plus d’une cinquantaine) ont fermé leurs portes et interrompu leurs activités avec comme objectif de faire entendre, une fois de plus, leurs revendications contre l’austérité et pour un meilleur financement des groupes communautaires autonomes.

Portant toujours les mêmes revendications autour de la reconnaissance et du financement et de la fin des mesures d’austérité, les groupes de la région ont organisé différentes actions dans la journée, passant de l’occupation de l’Édifice Price dans le Vieux-Québec, à la manifestation unitaire avec le Conseil central de Québec et Chaudière-Appalaches de la CSN, sans oublier les manifestations de coins de rues. Voir plus bas pour des images de la journée de grève.

Cette journée s’inscrivait dans une vague historique de mobilisation des groupes communautaires. « Dans la région, nous étions plus de 200 personnes, le 30 septembre, à participer aux actions de blocage du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Les 2 et 3 novembre, une centaine d’organismes ont fermé leurs portes lors des journées «Le communautaire, dehors contre l’austérité». Malgré le mépris du gouvernement qui n’a pas donné suite à nos revendications, les organismes sont visiblement décidés à ne pas lâcher la serviette », a souligné Mme Anne-Valérie Lemieux-Breton, co-porte-parole.

«La précédente annonce du ministre Hamad, le 6 novembre dernier, n’était que de la poudre aux yeux, poursuit-elle. Aucun investissement n’a été annoncé, les groupes de défense de droits n’auront même pas droit à une indexation de leur subvention. Le problème du sous-financement de l’ensemble du mouvement communautaire reste entier et ce n’est pas vrai que nous allons baisser les bras », martèle la co-porte-parole.