Par Nicolas Lefebvre Legault L’Infobourg a appris que les listes d’attente s’étaient taries dans plusieurs projets de logements sociaux. Pourtant, comme la permanence du Comité populaire peut le constater tous les jours, les besoins sont là. Est-ce que les locataires sont découragés par les délais d’attente, qui peuvent effectivement être longs, au point de ne plus soumettre leur candidature ? Toujours est-il que les annonces de logements à louer dans les coopératives d’habitation sont de plus en plus fréquentes sur des sites comme Kijiji. A priori, ce sont les logements dont les loyers sont non-subventionnés (*) qui sont les plus difficiles à louer. N’empêche, tous les membres des comités de sélection rencontrés sont formels : ça vaut la peine d’envoyer une demande de logement en ce moment. On peut se procurer la listes des coopératives du quartier et un formulaire type auprès du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste (418-522-0454). Même l’OMH cherche Plus surprenant, nous avons aussi appris récemment que c’était aussi le cas dans les HLM de plusieurs secteurs de la ville de Québec, spécialement pour des logements de deux et trois chambres à coucher dans la catégorie « Famille » et de deux chambres à coucher dans la catégorie des « personnes de plus de 55 ans ». Selon nos informations, le nombre de noms sur les listes d’attentes pour ces catégories a considérablement diminué. Au point où l’Office municipal d’habitation de Québec, l’organisme qui gère les HLM, doit maintenant reconstituer sa liste d’admissibilité et a commencé à interpeller ses partenaires à cet effet. Les locataires intéressés à obtenir un formulaire de demande de HLM sont invités à composer le 418-780-5200, option # 2. Critères de revenu Rappelons que certains critères de revenus s’appliquent pour les logements sociaux dont les loyers sont subventionnés, que ce soit dans les coopératives ou les HLM, mais pas pour les logements dont les loyers ne sont pas subventionnés dans les coopératives. === (*) Une partie des logements des coopératives d’habitation ont un loyer subventionné, comme dans un HLM, c’est-à-dire que le ou la locataire paie à la coopérative un loyer équivalent à 25 % de son revenu, le reste étant couvert par une subvention de l’OMH. Le montant des loyers non-subventionnés varie, mais plus la coopérative est récente, plus il risque d’être élevé (tout en demeurant en général en-dessous du prix du marché). == Extrait du numéro de décembre 2015 du journal l'Infobourg

Logements sociaux à louer