Manifestation pré-budgétaire du FRAPRU.

Rassemblements simultanés à 11h00 à Québec, Sherbrooke et Montréal. À Québec nous irons manifester devant les bureaux du Ministre des affaires municipales (c'est lui le responsable du logement social dans le gouvernement). Rendez-vous à 10h15 au local du Comité populaire. Inscription: 418-522-0454

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BUDGET DU QUÉBEC:
C’est nous qui sommes dans le trou!

Le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, présentera son budget dans un contexte de crise. On nous annonce déjà qu’il faudra se serrer la ceinture pour endiguer le déficit. Pourtant, les mesures comme l’augmentation des tarifs et de la taxe de vente du Québec (TVQ) annoncées par Jean Charest vont nuire d’abord aux plus pauvres. Sans parler de l’accès universel aux services publics qui risque d’écoper.

La Crise n’est pas finie

Depuis 10 ans, le Québec subit une pénurie de logements locatifs. Partout au Québec, il manque de logements locatifs, en particulier pour les familles. Cette crise a laissé des traces profondes et les locataires en vivent jour après jour les conséquences : discrimination, logements trop chers, trop petits et en mauvais état. La réponse du privé? Construire logements de luxe et condos. Le logement privé répond moins que jamais aux besoins. Ces besoins sont énormes: déjà en 2006, 203 085 ménages locataires québécois payaient plus que la moitié de leur revenu pour se loger et 87 075 plus de 80%.

Pendant ce temps, le gouvernement du Québec fait trop peu pour s’assurer que le droit au logement de tous et toutes est respecté. Les investissements dans le logement social sont insuffisants et ils sont soumis à l’arbitrage budgétaire, année après année. Ces annonces à la pièce compliquent le développement des projets et laisse de nombreux requérants et requérantes dans l’attente. Un plan sur le moyen terme est nécessaire. Jean Charest s’était engagé à un plan de 15 000 logements sociaux sur 5 ans durant la dernière campagne électorale. A-t-il déjà oublié sa promesse? Non seulement doit-il respecter cet engagement, mais il doit en faire encore plus. Pour se sortir de la crise et répondre vraiment aux besoins, le FRAPRU demande 50 000 logements sociaux en cinq ans.

Pour se sortir du trou: ça prend
50 000 logements sociaux en 5 ans.
Le 23 février, soyons dans La rue!

La crise n'est pas finie! C'est nous qui sommes dans le trou!