Photo: Étienne Grandmont

Plus de 250 personnes ont répondu à l'appel du Regroupement d'éducation populaire en action communautaire (RÉPAC) et ont participé au Carnaval de crise qui se tenait le 1er mai. Les groupes membres du RÉPAC, dont le Comité populaire, ont voulu profiter de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs pour proposer une véritable redistribution de la richesse.

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==> Trois petits vidéos de la manif (Clip 1, Clip 2 et Clip 3)

Manifestation haute en couleur

La manifestation, très festive, fut très bien reçue par les habitant-e-s du quartier Saint-Roch. Il faut dire que, carnaval oblige, la plupart des manifestant-e-s étaient costumé-e-s et que la marche était animée par une fanfare dynamique. Des prises de parole ont eu lieu devant certains lieux symboliques du quartier (parvis de l'Église, épicerie, ancienne fabrique).

Les groupes populaires craignent que la crise n'accélère processus d’appauvrissement des classes populaires et de la classe moyenne. Selon Anne-Valérie Lemieux Breton, porte-parole du RÉPAC, «la crise ce sont des pertes d’emploi, plus de gens ayant recours à l’assurance-chômage et à l’aide sociale, des fonds de pension qui s'envolent en fumée, différentes hausses des tarifs, etc. Il est urgent d’agir !»

Relancer l’économie sur de nouvelles bases

Le RÉPAC revendique la relance d’une économie basée sur les valeurs de solidarité et de justice sociale. Pour faire face à la crise, il est urgent selon le regroupement d’améliorer le filet de sécurité sociale en augmentant l’aide sociale, en bonifiant le régime d’assurance-chômage dont trop de monde est exclu et en mettant les personnes retraitées à l’abri de la pauvreté. Le « Carnaval de crise » vise à exiger un contrôle des prix sur les biens de base, c'est-à-dire le logement, l’alimentation et l’énergie sous toutes ses formes, principalement l'électricité fournie par Hydro-Québec. La relance de l’économie passe également par la création d’emplois viables et de qualité dans une économie plus verte. Le RÉPAC réclame finalement l’amélioration de l’accessibilité de tous les services publics.

La marche s'est terminée dans un grand rassemblement sur la Place de l'Université avec animation et musique. Des dizaines de groupes communautaires tenaient des tables d'information pour sensibiliser manifestant-e-s et passant-e-s à leurs différentes causes.

Quelques images:
Photos: Étienne Grandmont

1er mai: + de 250 personnes au Carnaval de crise du RÉPAC