La vie du quartier a été ponctuée de plusieurs occupations. Il y a trente ans, les jeunes du quartier occupaient la maison des jeunes, sur Saint-Gabriel. Ils revendiquaient la possession de celle-ci, ils souhaitaient que la Ville la leur cède et ce fut fait. Quelque temps plus tard, des parents du quartier ont squatté, pendant des années, un étage du couvent des Sœurs du Bon-Pasteur pour y installer une garderie. Suite à cette lutte, que plusieurs militants-es «d’expérience» jugeaient vaine, la garderie coopérative Saint-Jean-Baptiste obtient des subventions de la Ville pour régulariser sa situation et louer des locaux aux nouvelles coops du Bon-Pasteur. Entre le début des années 1980 et les années 2000, si on exclut l’occupation des différents locaux du Comité populaire, il y a eu peu d’occupations au cœur des luttes urbaines, dans des lieux «chauds», que ce soit de la rue des Zouaves à l’îlot Berthelot, en passant pas le presbytère. En 2002, les militants-es renouent toutefois avec la pratique de l’occupation en squattant le 920, de la Chevrotière. Ce squat, dont nous avons parlé récemment dans ce journal, dura 4 mois.

Des occupations célèbres