Par Yvon Boisclair 

Par bonheur, je suis logé, nourri, soigné, dans un centre hospitalier de soins de longue durée appelé Hôtel-Dieu du Sacré-Coeur. 

Situé dans Saint-Sauveur, ce centre respire encore la paix divine dont les religieuses fondatrices ont imprégné toute la bâtisse. L’architecture a conservé la mode du temps : plafonds blancs très hauts, arcades au-dessus de chaque porte, corridors longs d’un bout à l’autre de la bâtisse. Sur les murs, on retrouve d’agréables fantaisies contemporaines : arbres, papillons, oiseaux. 

Au moment de la fondation, en 1873, les soeurs Augustines s’occupaient des enfants épileptiques et des enfants abandonnés. 

Aujourd’hui, on soigne sur deux étages 70 patients en grande perte d’autonomie. 

Le personnel vient en grande partie de l’Afrique. Mais peu importe leur origine, les employé·es ont à coeur leur travail car pour elles et eux, c’est une vocation. Nous nous sentons privilégié·es qu’elles et ils prennent si bien soin de nous. S’il y a de jolis papillons sur les murs, il y en a aussi dans l’âme du personnel. 

Je vis dans l’essentiel : paix, beauté, compréhension, chaleur. 

À Sacré-Coeur