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(La rédaction) Dans le cadre de la Semaine d’actions contre le racisme, des centaines de personnes ont marché pour dénoncer le racisme systémique qui fait en sorte de multiplier les obstacles à la recherche de logement, et l’accès à la santé, à l’éducation et à l’emploi pour les personnes issues de l’immigration. Le rassemblement a été ponctué de prises de parole de différents groupes citoyens, sociaux et féministes.
L’intolérance et le racisme sont de plus en plus présents et décomplexés dans la sphère politique.
Alors que de plus en plus de pays occidentaux basculent vers l’extrême-droite et entretiennent des discours haineux et intolérants, le Québec n’est pas à l’abri de cette tendance. Le gouvernement Legault n’hésite pas à accuser les immigrant·e·s d’être responsables de la crise du logement, du temps d’attente pour des soins de santé ou du manque de places en CPE. Pourtant, ces ruptures de services sont plutôt causées par les politiques néolibérales des 30 dernières années, menées par les gouvernements qui ont désinvesti massivement dans les services publics et les programmes sociaux. Cette dangereuse rhétorique du gouvernement Legault, appuyée par certains partis d’opposition, attise les braises de la xénophobie et de la haine.
Dernièrement, le gouvernement Legault en rajoutait en coupant dans les services de francisation et a mis fin aux subventions du Bureau d’aide juridique en immigration de Québec, entraînant sa fermeture dès le 31 mars. C’est indécent et ironique pour un gouvernement qui plaide pour une diminution du nombre d’immigrant·e·s admis·e·s sous prétexte de leur offrir de meilleurs services afin de faciliter leur intégration.
D’autre part, malgré les belles paroles et l’apparence de lutte contre le racisme de l’administration Marchand, c’est vraiment décevant de constater que, lorsqu’il est question de s’attaquer à des pratiques qui alimentent le racisme tel que le profilage racial démontré du SPVQ et le port du symbole raciste de la Thin Blue Line, elle s’obstine à ne pas intervenir, ni même reconnaître le problème et le tort que cela peut causer aux personnes racisées. Comme l’explique Maxim Fortin, du Collectif de lutte et d’action contre le racisme (CLAR) : « Contrairement à la Ville de Québec et au gouvernement du Québec, les tribunaux reconnaissent de plus en plus le profilage racial et prennent les grands moyens pour y mettre un terme. Les derniers jugements ont tous été favorables à notre cause. Espérons que le contexte électoral et municipal de l’automne prochain amènera les acteurs politiques à se saisir du dossier. Une ville ne peut être inclusive si elle tolère le profilage racial. »
Les personnes immigrantes, réfugiées ou avec un permis de travail temporaire doivent impérativement avoir les mêmes droits que l’ensemble de la population, ce n’est que le minimum. Les discours qui entretiennent et alimentent le racisme et la discrimination doivent cesser ! Nous continuerons à marcher tant et aussi longtemps qu’il le faudra.