Par Vincent Baillargeon

Le 18 août dernier, on apprenait que le Groupe de médecine de famille universitaire (GMF-U) de la Haute-Ville préparait son déménagement vers un lieu pas encore connu au moment d’écrire ses lignes.

Pour le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste (Compop), la fermeture en 2017 du sans rendez-vous au 55 chemin Sainte-Foy ainsi que la disparition en 2016 de la pharmacie d’en face avaient déjà nettement affaibli l’accès aux soins de santé des résidents et résidentes du faubourg. L’annonce du déménagement de la partie GMF-U a apporté son lot de craintes et d’anxiété pour plusieurs personnes.

Pour les résidentes et résidents du quartier, tout se passe comme si on démantelait goutte par goutte l’accessibilité aux services publics dans un quartier où la plupart se déplacent en transport actif et collectif. L’accès à des soins de santé pourrait clairement être réduit avec cette décision, et ce notamment pour les personnes les plus vulnérables de notre société et de notre quartier (les femmes, les familles, les aîné·e·s, les personnes à mobilité réduite ainsi que celles souffrant de maladies chroniques).

Quant à lui, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale a tenu a assuré la population que l’ensemble des cliniques et programmes du CIUSSS y étant associé demeure en place, au 55 chemin Sainte-Foy (la clinique SIDEP, la clinique jeunesse, les services généraux psychosociaux, les services santé courants (soins infirmiers)).

Le Compop souhaite rappeler que le choix de s’établir et de rester dans le quartier est souvent relié aux différents services disponibles dans les alentours, tels que les écoles, les CPE, et les soins de santé. Il est important de tout faire pour garder ces services, composante importante de notre tissu social.

 

 

Des inquiétudes pour l’accès aux soins de santé de proximité