Par Vincent Baillargeon Photo: Ville de Québec Dans les mois et années à venir, la ville de Québec verra son visage considérablement changer avec l’arrivée du Réseau structurant de transport en commun (RSTC). Le RSTC est une opportunité à ne pas manquer pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens et citoyennes. Néanmoins, plusieurs améliorations doivent être mises en place pour éviter les effets pervers que peut amener le projet. De plus, plusieurs questionnements sur les impacts demeurent dans les esprits. Piétonnisation Pour le quartier Saint-Jean-Baptiste, améliorer l’aménagement piétonnier pour faciliter l’accessibilité aux stations est primordial. En ce moment, plusieurs obstacles nuisent aux déplacements des piétons et piétonnes dans le quartier. Pensons principalement aux obstacles sur les trottoirs, à la dangerosité des chutes de glace et à l’inclinaison en pente du quartier. Parallèlement, la proximité du pôle d’échange Saint-Roch, de la Station Jardin Jean- Paul L’Allier, du pôle d’emplois de la colline Parlementaire et du secteur touristique du Vieux-Québec apporte son lot de déplacements transitant à l’intérieur du quartier. Cette circulation de transit vient avec de nombreux désagréments. Comment le RSTC influencera- t-il cette circulation? En ce moment, difficile de savoir. Une chose est certaine, la Ville doit s’assurer de ne pas augmenter cette circulation. Bien au contraire, elle doit profiter du contexte pour mettre en place des aménagements favorisant la sécurité et faciliter l’utilisation du réseau piétonnier. Pour le Comité populaire, les rues partagées s’inscrivent parfaitement dans cette vision. L’importance du logement social La Ville de Québec doit contrer les effets pervers que peux engendrer le RSTC. La future présence du RSTC a une incidence sur la valeur foncière, et donc, sur le prix des logements. Elle doit s’assurer que ses quartiers demeurent accessibles financièrement en favorisant le développement de logements sociaux. Dans ce sens, le Comité populaire trouve primordial d’aller de l’avant avec la volonté de la Ville de Québec d’acquérir des terrains et immeubles à moins de 800 mètres du réseau, à des fins de logement social. Tarification Il est important de porter une attention particulière aux «besoins des familles à revenu plus modeste et des personnes seules». Pour les ménages à faible revenu, l’enjeu de la tarification est déterminant. Si l’on veut augmenter la fréquentation, il faut se donner les moyens nécessaires d’y arriver. Pour le Comité populaire, cela passe par la gratuité. Plusieurs questions demeurent en suspens, notamment les connections entre les arrêts d’autobus à l’intérieur du quartier, les impacts sur le quotidien des gens durant les grands travaux ainsi que les impacts sur l’environnement et les espaces verts. Une chose est certaine, nous n’avons pas fini d’entendre parler du sujet et c’est pour le mieux. D’ailleurs, le Comité populaire compte bien soulever ses préoccupations lors de l’éventuelle consultation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui devrait se tenir entre le 6 juillet et le 6 novembre prochain.

Une opportunité à saisir