Communiqué de presse Pour diffusion immédiate Québec, le 13 janvier 2020 - Ces semaines-ci, plusieurs dizaines de milliers de locataires de la région de Québec recevront un avis d'augmentation de loyer de la part de leur propriétaire. Neuf groupes communautaires de Québec – le Bureau d’animation et information logement du Québec métropolitain, le Centre Multi-services le Complice, le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur, le Comité des maisons de chambres de Québec, le Comité logement d'aide de Québec-Ouest, le Comité logement Duberger-Sud, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, la Ruche Vanier et la Table de quartier l'EnGrEnAgE de Saint-Roch – unissent leur voix pour rappeler à ces locataires que refuser leur augmentation de loyer est un droit. Comment refuser? À la suite de la réception d’un avis d'augmentation de loyer, les locataires disposent d'un délai d'un mois pour informer leur propriétaire de leur refus de cette modification à leur bail. Avant de l'accepter ou de la refuser, toute hausse demandée devrait faire l'objet d'une vérification. Il est fortement suggéré aux locataires de contacter le groupe de défense des droits des locataires de leur secteur afin d'obtenir de l'information et de l'aide. À partir des taux moyens d'augmentation des loyers qui seront publiés dans les prochains jours par la Régie du logement, de la variation annuelle des taxes municipales et scolaires d’un immeuble et d'une estimation des montants investis en travaux majeurs dans cet immeuble ou l’un de ses logements, il est possible de calculer approximativement l'augmentation convenable d’un loyer. Si une hausse demandée par un propriétaire est supérieure au montant calculé, il est fort probable qu'elle soit abusive. Le cas échéant, les neuf groupes communautaires invitent les locataires à la refuser. Cherté des loyers à Québec Depuis plusieurs années, Québec est la région où le loyer moyen est le plus élevé dans la province. C'est également la région où le loyer augmente le plus rapidement. Selon les données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec, le loyer moyen de tous les logements a augmenté de 20,6 % entre octobre 2010 et octobre 2018. Il s'agit d'une hausse mensuelle moyenne de 139 $. Pour les locataires de Québec, la cherté des loyers est un problème majeur. Elle contribue à précariser leurs conditions de vie. Pour des milliers de ménages, cela signifie devoir faire le choix déchirant entre se loger et couvrir décemment ses autres besoins essentiels. Le Bureau d’animation et information logement du Québec métropolitain, le Centre Multi-services le Complice, le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur, le Comité des maisons de chambres de Québec, le Comité logement d'aide de Québec-Ouest, le Comité logement Duberger-Sud, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, la Ruche Vanier et la Table de quartier l'EnGrEnAgE de Saint-Roch considèrent qu'il est urgent de renverser cette tendance et rappellent que, dans le système actuel, refuser une augmentation de loyer demandée par un propriétaire est la seule façon d’empêcher les hausses abusives. -30-

Des groupes communautaires de Québec s'unissent contre les hausses abusives de loyer