Par Dominic Garneau, Maison des jeunes du quartier Saint-Jean-Baptiste Crédit photo: Pascaline Lamare Projet conjoint de médiation culturelle entre la maison des jeunes (MDJ) et le conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste, cette fresque a été financée a été financé en partie par l’Entente de développement culturel intervenue entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Québec. Accompagné par les artistes Patrick Beaulieu (AVIVE) et Carl Lampron, un groupe de jeunes de la MDJ a participé à trois ateliers d’initiation, de préparation et d’idéation avant de se mettre à l’œuvre, la fin de semaine des 3 et 4 octobre. Ce genre de projet est très valorisant pour les jeunes. Ils apprennent des techniques, une méthode de travail et ils voient leurs idées se concrétiser et embellir un coin du quartier. Les artistes et les animateurs-intervenants de la MDJ sont toujours là pour encourager les jeunes à persévérer et leur dire qu’ils ont du talent, mais cela n’équivaut pas aux commentaires spontanés des résidents, résidentes, voisins, voisines et touristes qui sont passés par là les 3 et 4 octobre et qui ont spontanément félicité les jeunes pour leur beau travail, et certains pour leur dire « merci ». Ils ont dit « merci » parce que le muret du parc Berthelot était une cible facile pour les graffitis illégaux que la Ville devait faire effacer tant bien que mal dans les meilleurs délais. Les résidents et résidentes sont bien heureux maintenant d’avoir devant leurs yeux une œuvre plus permanente qui convient mieux à leur goût. Le projet a eu sa conclusion lors de l’inauguration officielle, le 25 octobre dernier, où les jeunes participants et participantes, les artistes, une représentante de la Ville, des représentants et représentantes du conseil de quartier, l’équipe de la MDJ, des jeunes, des résidents et résidentes se sont réunis pour admirer l’œuvre. On a entre autres souligné la présence des maisons avec des porte-voix, qui fait allusion au fait que le quartier Saint-Jean-Baptiste a toujours osé s’exprimer et faire valoir ses droits. On y voit également le faucon qui survole notre ciel l’été et les écureuils qui partagent leur parc avec nous. La nature y est aussi représentée et les fleurs, dans des pots recyclés, est une allusion à l’importance de préserver en bon état la planète que nous habitons. Enfin, le mot «imagine» est une invitation à tous ceux et celles qui regardent la murale de s’imaginer eux- mêmes dans un monde meilleur.

Les graffitis légaux, c'est beau