C’est le 1er octobre prochain qu’auront lieu les élections provinciales et, pour cette occasion, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste a « passé à l’interrogatoire » le candidat et les candidates des quatre principaux partis politiques représentés à l’Assemblée nationale. Au menu : priorités pour le quartier Saint-Jean-Baptiste en général, mais aussi sur des aspects plus pointus reliés à notre travail.

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Comme priorité pour le quartier, Florent Tanlet nous parle d’une vision globale pour les quartiers centraux comme Saint-Jean-Baptiste. Le candidat soulève plusieurs questions à ce sujet : quels services de proximité veut-on ? Et pour les services publics ? Le candidat ramène aussi des questions d’urbanisme liés à l’aménagement des quartiers (rues conviviales, verdissement, etc.).

Logement et hôtellerie illégale

Pour monsieur Tanlet, le logement et l’hôtellerie illégale sont des enjeux majeurs. Il a eu personnellement à travailler à la légifération actuelle permettant l’encadrement de l’hôtellerie illégale. Le candidat souligne que le nombre d’inspecteurs a été augmenté dans la dernière année, que des améliorations sont encore à faire, mais que cette loi est un bon début.

Le candidat rappelle aussi que le parti libéral a permis de développer beaucoup de logements sociaux dans les dernières années. Mais avant d’en développer davantage, il faut rattraper le retard sur les unités qui n’ont pas pu être complétées faute de fonds.

Services publics et programme sociaux

Le candidat s’engage à s’opposer à la privatisation de l’Hôtel-Dieu de Québec et à garder des soins de santé de première ligne avec cet hôpital. Un travail de concertation est aussi en train d’être effectué pour réfléchir à des pistes répondant à d’autres besoins : services de soins palliatifs, services spécialisés, lieu d’innovation en santé, prévention, soins, recherche et enseignement, etc.

Sur un autre sujet, le candidat souligne aussi sa préoccupation pour les services de proximité et souhaite affirmer son engagement auprès des Sociétés de développement commercial de la circonscription en leur fournissant une ressource comme agent ou agente de liaison, libérant ainsi du temps aux ressources humaines actuelles pour la recherche de nouveaux commerces.

Organismes communautaires

Pour le candidat libéral, les organismes communautaires sont sa raison d’être en politique. Impliqué lui-même dans différents organismes de la circonscription de Taschereau, ce dernier tient à spécifier qu’il n’y a pas eu de coupures dans les organismes dans les dernières années, mais que l’indexation nettement insuffisante a fait du communautaire le parent pauvre. Il se dit en faveur d’un rehaussement du financement à la mission, sur 3 ans plutôt qu’à chaque année. Le candidat ouvre aussi la porte à une remise à jour de la politique de reconnaissance de l’action communautaire ou, du moins, à une réflexion collective sur l’état du milieu communautaire.

Mobilité durable, transport et environnement

Monsieur Tanlet se prononce en faveur de la modification du boulevard Laurentien Sud en boulevard urbain dans une optique de vision à long terme et globale. Il donne aussi son appui au réseau de transport structurant. Le candidat souhaite également mettre le piéton de l’avant : par la synchronisation des feux piétons, l’augmentation des passages, le désencombrement des trottoirs, une sensibilisation collective (autant piétons que automobilistes), etc.

Aide sociale

Sur ce point, le candidat libéral souhaite rappeler les nombreux bons coups de son gouvernement : le remboursement des médicaments pour toutes les personnes assistées sociales, la prime au travail, le crédit de solidarité. Il rappelle aussi que son parti a été celui qui a réalisé les 3 plans de lutte à la pauvreté dont le dernier vise à sortir 100 000 personnes de la pauvreté. Il soulève aussi le projet de revenu minimum garanti déposé par le parti libéral du Québec et qui serait un bon coup pour les personnes vivant avec un handicap.

Inégalités hommes/femmes

Monsieur Tanlet rappelle la situation privilégiée du Québec sur cet enjeu et nomme comme exemple l’équité salariale qui n’est pas encore complètement atteinte, mais en voie de l’être. La forte présence des femmes sur le marché du travail est aussi un exemple pour lui des avancées. Il tient cependant à rappeler qu’il ne faut pas oublier les hommes : le décrochage scolaire chez les garçons et les violences vécues par les hommes sont cités comme exemple.

Montée de la xénophobie et du racisme

Le candidat se dit dépassé par le discours actuel qui présente l’enjeu sous l’angle du nombre d’immigrants nécessaires pour le marché du travail. La xénophobie n’a pas sa place et ce sera une lutte à faire puisque celle-ci demeure un obstacle important à l’intégration économique et sociale des personnes immigrantes. De façon plus générale, la lutte aux préjugés reste à faire, que ce soit pour les personnes issues de la diversité culturelle, de la diversité sexuelle ou les femmes.