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Par la rédaction
Visuel: FRAFRU
Le 10 novembre dernier, un grand Forum virtuel sur les crises du logement a été organisé par le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). L’activité a réuni 150 personnes provenant de différentes régions du Québec et même d’autres provinces canadiennes, pour entendre une trentaine de témoignages révélateurs des conséquences désastreuses des crises du logement.
Les locataires, et dans certains cas, des intervenantes, ont raconté les difficultés vécues lors de la recherche d’un logement adéquat pour les femmes victimes de violence conjugale, les grandes familles, les Autochtones, les personnes racisées, surtout celles qui ont immigré récemment, les personnes en situation de handicap et toutes les personnes dont le revenu ne permet plus de payer le loyer sans couper dans d’autres besoins essentiels. Plusieurs ont également témoigné des conséquences des tentatives d’éviction sur leur vie et celle de leur voisinage : insécurité, stress, dépression, perte des réseaux d’appartenance. Des locataires ayant obtenu gain de cause ont insisté sur l’importance de défendre leurs droits, mais également d’obtenir de meilleures protections juridiques.
« Il y a quelque chose dans le système qui ne fonctionne pas », « c’est la galère pour trouver un logement; on est stressé », « j’ai appelé partout et il n’y a rien au prix que je peux payer », « on n’arrive pas à trouver une solution », « ça ne débouche pas, c’est très difficile parce que je ne sais pas où je vais finir », « il faut que le gouvernement fasse quelque chose », a-t-on pu entendre. Tous ces témoignages ont fait ressortir le manque de logements sociaux sous différentes formes, sans but lucratif, coopératifs et publics, les seuls échappant à la logique du profit, ainsi que l’insuffisance des protections contre les évictions et la faiblesse des recours à la disposition des locataires confronté·e·s à des abus.
En donnant la parole aux personnes concernées, le FRAPRU a voulu démontrer au gouvernement Legault comment leurs problèmes représentent de multiples violations du droit au logement et rappeler l’urgence que des mesures structurantes, jusqu’ici ignorées par le gouvernement du Québec, soient adoptées.