La Ville de Québec est en train de revoir son plan d’urbanisme et de mobilité en ce moment même. Bien que des étapes plus formelles auront lieu en cours d’année, il est déjà possible de s’exprimer sur différents aspects.

Tous les détails sur cette consultation sont disponibles ici. 

Nous attirons cependant votre attention sur la consultation en ligne disponible jusqu’au 30 novembre prochain.

Vous êtes bien sûr invité·e·s à y participer en grand nombre ! Et si jamais vous manquez d’inspiration, vous trouverez des idées par thématique des grands champs d’action du Compop. Libre à vous de les utiliser ou non.

Pour la thématique « Environnement », voici quelques exemples de réponses qui pourraient être soumises à la question 4 :

La crise climatique entraîne forcément une dégradation des milieux naturels et de la biodiversité. De plus, la perte de plusieurs milieux naturels (en tout ou en partie) comme le boisé des Châtels, le boisé Nelson ou l'arrivée du projet de terminal de conteneurs de QSL sont des menaces directes à cet équilibre délicat.

Et pour la question 6 :

Le PUM devrait aborder la question de la crise écologique, permettre d’affirmer que cette crise et les inégalités sociales font les mêmes victimes et partagent les mêmes causes, que les personnes les plus pauvres sont les plus touchées par les dérèglements climatiques. Le PUM devrait mettre de l’avant les liens entre la crise écologique et les inégalités sociales et amener à poser des gestes concrets en ce sens.

Pour la thématique « Population », voici quelques exemples de réponses qui pourraient être soumises à la question 4 :

L'espérance de vie moindre entre la basse-ville de Québec et la haute-ville est, sans contredit, la preuve la plus importante des iniquités sur le territoire. L'augmentation importante de l'itinérance en est également une autre preuve (du moins pour l'itinérance visible) de ces iniquités.

Et pour la question 6 :

Dans une perspective de justice sociale, le PUM devrait aborder les solutions permettant d’améliorer les conditions de vie des personnes les plus pauvres : un vaste chantier pour du logement social (du logement à 100% socialisé et sorti du marché privé et non des subventions saupoudrées à des promoteurs privés pour quelques loyers plus abordables), un Réseau de transport en commun structurant, efficace et abordable, un soutien accru aux services publics et communautaires, etc.

Pour la thématique « Milieux de vie », voici quelques exemples de réponses qui pourraient être soumises à la question 4 :

La crise du logement fait rage et la Ville de Québec ne fait pas exception. Entre 2022 et 2023, le logement aura connu dans la ville une augmentation de 5,7 % passant de 946 $ à 1000 $ (tout type de logement confondu). En 2023, le taux d’inoccupation était de 0,9 %.

Et pour la question 6 :

Le PUM devrait avoir comme orientation principale le développement du logement social. Comment permettre à la Ville de Québec de lancer un vaste chantier de logement social ? Quelles devraient être les cibles de la ville pour un pourcentage obligatoire d’inclusion de logements sociaux ? Quels terrains devraient faire partie d’une réserve pour le logement social ? Comment donner la priorité au logement social dans le développement de la ville de Québec ?

Pour la thématique « Sécurité », voici quelques exemples de réponses qui pourraient être soumises à la question 4 :

La crise climatique et les inégalités sociales font les mêmes victimes et partagent les mêmes causes ; les personnes les plus pauvres sont les plus touchées par les dérèglements climatiques. Ne serait-ce qu’en pensant aux conditions dans lesquelles vivent les ménages les plus pauvres ou sans logis, il est vite facile de comprendre en quoi ces personnes sont les plus affectées : logements vieux, inadaptés, sans isolation efficace, sans possibilité d’air climatisé ou tout simplement sans logement pour s’abriter.

Et pour la question 6 :

Le PUM devrait mettre de l’avant le logement social comme condition de sécurité pour les citoyen·ne·s. Le PUM devrait aussi identifier l’état de son parc de logement social actuel pour s’assurer qu’il demeure une alternative viable pour toutes les personnes.

Pour la thématique « Économie », voici quelques exemples de réponses qui pourraient être soumises à la question 4 :

Pour un développement économique durable, il faut d'abord et avant tout des quartiers conçus pour les résident·e·s d'abord. Il faut donc pouvoir y vivre en toute dignité.

Et pour la question 6 :

Comment penser les artères commerciales en fonction des résidents et résidentes d’un quartier devrait être au cœur des réflexions du prochain PUM.

Pour la thématique « Mobilité », voici quelques exemples de réponses qui pourraient être soumises à la question 4 :

Dans un contexte où la chaussé a été pensée exclusivement pour l’automobile, il est facile de constater que l’offre en termes de transports actifs et collectifs n’est pas adéquate.

Et pour la question 6 :

Le PUM devrait permettre à la ville de pousser plus loin sa conception des rues partagées : quels aménagements permanents et structurants pour améliorer la convivialité et la sécurité des transports actifs et collectifs devrait-on y intégrer ?

Le PUM devrait aussi permettre une latitude en termes de mobilité : la réalité du quartier Saint-Jean-Baptiste n’est pas la même que celle du secteur de Beauport. Comment peut-on mieux prendre en compte les réalités terrain dans nos politiques globales ?

Pour la thématique « Urbanisme », voici quelques exemples de réponses qui pourraient être soumises à la question 4 :

La densification d’une ville ne doit pas se faire au détriment de la trame urbaine. Bien qu’augmenter le nombre d’étages peut sembler être la solution courante pour densifier, d’autres options doivent être réfléchies en amont : pourcentage obligatoire d’inclusion de logements sociaux n’influençant pas le nombre d’étages (souvent une arme pour les promoteurs), réserve de terrains en amont (les sortir du privé), des PPU plus au cœur de la démocratie citoyenne, etc.

Et pour la question 6 :

Comment redonner le patrimoine bâti à 100% aux collectivités et comment en assurer la sauvegarde ?