(M.-E. D.)

Des centaines de personnes ont pris la rue à Québec dans le cadre de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Partie de la Place Limouloise à 13 h 30, la manifestation s’est rendue jusqu’au parc Saint-Roch et s’est terminée par des prises de parole autour des différentes revendications portées par les groupes organisateurs.

Les protestataires ont profité de l’occasion pour dénoncer les impacts de l’explosion du coût de la vie et de la détérioration constante et volontaire du filet social que sont les services publics et les programmes sociaux. Plus spécifiquement, les manifestant·e·s revendiquaient l’augmentation du salaire minimum à 18 $/heure dès maintenant, afin qu’une personne travaillant à 35 heures par semaine puisse sortir de la pauvreté. Une réforme de l’assurance-emploi, afin de moderniser le programme et le rendre plus juste et accessible était également exigée. Finalement, l’élargissement du Programme de revenu de base* à l’aide sociale à toutes les personnes qui n’ont pas les moyens de couvrir leurs besoins essentiels a également été réclamé.

Cette manifestation régionale était organisée par une coalition de groupes sociaux dont Action Chômage de Québec, le Collectif de lutte et d’action contre la pauvreté (CLAP-03), le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), le Regroupement des groupes de femmes de la Capitale-nationale (RGF-CN) et le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12).

* Annoncé dans les dernières semaines, un programme de Revenu de base permettant de couvrir ses besoins essentiels s’ajoutera à l’aide sociale en 2023. Malheureusement, seule une minorité des 810 000 prestataires en situation de pauvreté y aura accès.

Des centaine de personnes prennent la rue à Québec pour le 1er mai