(La rédaction) Plus d’une cinquantaine de résident·e·s du quartier et leurs allié·e·s se sont rassemblé·e·s, le 5 octobre au coin des rues Saint-Jean et Saint-Augustin, à l’appel du Comité populaire Saint-Jean- Baptiste (Compop). Cette mobilisation avait pour objectif de rappeler les besoins identifiés pour la communauté, ainsi que l’ensemble des luttes citoyennes menées sur les terrains de l’Îlot Saint-Vincent de Paul et de l’ancien garage à Jojo. L’action avait lieu en marge d’un atelier de cocréation organisé par la Ville de Québec, le soir même, au Collège O’ Sullivan, concernant l’avenir de ces deux terrains.

Il était important pour le Compop de poursuivre la mobilisation afin de s’assurer que les terrains reviennent à 100 % à la collectivité. Rassemblé·e·s en amont de l’atelier prévu par la Ville, les manifestant·e·s en ont profité pour se remémorer 40 ans de luttes historiques et récolter des appuis aux revendications du Compop en signant leur nom sur des T-shirts. « Plus que jamais et aussi près du but, il ne faut pas relâcher la pression sur la Ville. De notre point de vue, l’attente a assez duré. Seulement dans le quartier, ce sont 400 ménages qui ont des besoins impérieux de logement. Il y a urgence d’agir et on perd du temps! » s’est exclamée Marie-Ève Duchesne, du Compop.

S’unir pour développer

Le Comité populaire Saint-Jean Baptiste, le groupe de ressources techniques Action-Habitation de Québec, la Fédération des coopératives d’habitation de Québec, Chaudière-Appalaches, La Bouée, ainsi que la firme Lafond Côté Architectes ont profité d’un point de presse pour annoncer qu’un travail commun était bien engagé en vue de proposer, bientôt, un projet répondant à plusieurs besoins de la population du secteur. Sans surprise, le logement social et communautaire ainsi qu’une augmentation des espaces verts sont au cœur du projet travaillé par les groupes.

Des délégations ont également participé à l’atelier organisé par la Ville de Québec. Elles y ont souligné l’importance des besoins et en ont profité pour échanger avec les citoyen·ne·s.

Les groupes présents ont aussi rappelé l’importance du travail de collaboration entre des acteurs et actrices de différents milieux pour définir et élaborer un projet qui créera un milieu de vie à échelle humaine pour toutes et tous.

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