Par Yvon Boisclair

Sur la rue Saint-Jean, de loin, on voit un arbre avec à ses pieds des chaises de jardin. En s’approchant, on découvre de petits morceaux de bois couverts de dessins et des grosses craies pour les enfants. À l’intérieur, à gauche un comptoir et une caisse avec à l’arrière une trentaine de silos contenant une trentaine de sortes de café. À droite, des étagères avec des sacs de café et des cafetières de tous genres.

Au fond, une grosse machine qui est le cœur de l’établissement, c’est le torréfacteur, le four qui grille les grains de café. Dans cette partie, on entrepose les grains nature qui sont verts et les grains grillés qui sont noirs.

Où sommes-nous?  Chez Cantook.

En 2010, une famille, la famille Fabi, est devenue propriétaire du commerce. En 2016, le café a changé de nom pour celui de Cantook. Un cantook est un outil pour bûcheron. Cette famille ne s’est pas contentée de vendre du café, elle s’est intéressée à la culture de celui-ci. Elle a établi un lien avec une famille de producteurs au Costa Rica. De plus, elle s’est mise à perfectionner l’art de la torréfaction.

Chez Cantook on est des « sommeliers » pour le café. On est toujours à la recherche d’un goût particulier.

On parle de café familial non seulement parce que c’est une famille qui en est propriétaire, mais aussi parce que les employé·e·s aiment leur travail et qu’on y retrouve une clientèle d’habitué·e·s.

Blagues et rires ponctuent la vie chez Cantook, un café plein de saveurs.

Cantook : Un café familial