[La rédaction] Le 3 juin dernier les déléguées du Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) rencontraient les représentant-e-s du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale pour discuter de l’avenir des organismes œuvrant à la défense collective des droits. Rappelons que le gouvernement libéral mettait fin, l’automne dernier, aux ententes triennales en vigueur depuis 2001 avec les organismes en défense collective des droits. Les nouvelles ententes ne couvrent que 18 mois et se termineront le 31 mars 2016. À moins d’un an de l’échéance, les organismes n’ont pas de nouvelles quant aux intentions du gouvernement à leur égard et espèrent que leurs déléguées obtiendront non seulement des engagements à long terme pour assurer l’avenir du programme de financement de la défense collective des droits au Québec, mais aussi un rehaussement significatif de leurs subventions. Précisons que pour remplir pleinement leur mission, les organismes estiment avoir besoin d’un rehaussement de 40 millions de dollars. C’est à l’invitation du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) et des groupes en défense collective des droits de la région de Québec et Chaudière-Appalaches que des dizaines de groupes sont venus de plusieurs régions du Québec pour faire du bruit dans le cadre d’une action tintamarre visant à appuyer leurs représentantes devant les bureaux du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale à Québec. Par cette action, les groupes expriment leur inquiétude, mais aussi leur volonté de se mobiliser et de passer collectivement à l’action pour obtenir le maintien de leur programme de financement, une meilleure reconnaissance du rôle important qu’ils jouent dans la société ainsi qu’un rehaussement significatif de leur financement. == Extrait du numéro de juin 2015 du journal l'Infobourg.

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