Communiqué de presse Des locataires accueillent bruyamment Stephen Harper Québec, 19 décembre 2005 -- Le chef du Parti conservateur du Canada est attendu de pied ferme pour son deuxième passage à Québec. En effet, des dizaines de membres du FRAPRU et de la Coalition régionale pour le droit au logement veulent lui dire deux mots quant à l'absence d'engagement de son parti pour le logement social. Une ligne de piquetage bruyante a été dressée devant le Palace Royal où Stephen Harper doit dîner en compagnie de membres de la Chambre de commerce et de la Jeune chambre de commerce de Québec. «Stephen Harper peut bien dîner avec les gens d'affaires si ça lui chante mais il ne pourra pas ignorer éternellement les besoins des 1,7 millions de mal-logéEs du Canada» s’indigne Nicolas Lefebvre Legault de la Coalition pour le droit au logement. Même s'il a peu de chances de faire élire des députés au Québec, le Parti conservateur pourrait quand même former le prochain gouvernement et c'est pourquoi nous exigeons qu'il prenne un engagement en faveur du logement social. Lors de la dernière campagne électorale, le parti conservateur n'avait pris aucun engagement en faveur du logement social, ce qui lui avait vallu un «E» dans le bulletin de campagne du FRAPRU. Le FRAPRU revendique que le prochain gouvernement fédéral investisse 2 milliards $ supplémentaires par année dans le logement social, sous la forme de HLM, de coopératives d'habitation et de logements gérés par des organismes à but non lucratif. Cette somme permettrait de réaliser environ 25 000 nouvelles unités de logement social par année au Canada, soit environ le même nombre de logements que ce que finançait Ottawa dans les années 1980, avant que les gouvernements conservateur, puis libéral, ne sabrent dans les budgets qui y étaient affectés. C'est pour imposer le logement et plus généralement la lutte à la pauvreté comme thèmes de la campagne électorale que des membres de la Coalition régionale pour le droit au logement ont répondu à l'appel du FRAPRU et s'engagent à suivre Paul Martin et Stephen Harper à la trace, lors de leurs passages à Québec. De bruyants comités d'accueil se retrouveront donc à plusieurs reprises sur le chemin des chefs du Parti libéral et du Parti conservateur. -30-

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