Québec, 21 septembre 2017 - En marge de l’annonce de la création d’un comité de travail sur l’hébergement touristique à Québec, le Bureau d’animation et information logement (BAIL) et le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste déplorent le désintérêt de la Ville de Québec quant à la protection des droits des locataires, à la préservation du parc de logements locatifs et au maintien de la qualité de vie des résidentes et résidents des quartiers, des enjeux fondamentaux particulièrement menacés par l’explosion des logements offerts sur les sites de location de type Airbnb. Selon le BAIL et le Comité populaire, la Ville de Québec manque la cible en formant un comité de travail composé presque exclusivement de membres provenant des secteurs de l’hébergement et du tourisme. Les principales victimes de la popularité grandissante des plateformes de type Airbnb sont les locataires et les personnes résidentes : pressions visant à évincer des locataires pour relouer le logement à des touristes, augmentation des loyers, perte d’unités de logement du parc locatif, bruit, va-et-vient incessant, etc.. Ces personnes doivent être prises en compte dans les réflexions entourant l'hébergement de type Airbnb. Selon les données compilées par Airdna, 2427 annonces de location étaient actives à Québec en août 2017, un nombre deux fois plus élevé qu’en septembre 2016. La majorité de ces annonces concernent des logements entiers (63 %). Depuis un an, en moyenne, les hôtes d’un logement entier ont empoché un revenu médian mensuel de 1529 $. En août 2017, 90 % des annonces ont été réservées au moins une fois et ont obtenu un taux d’occupation de 92 %. Le 25 octobre prochain, lors de la campagne électorale municipale, le BAIL et le Comité populaire uniront leur force en organisant une action afin de dénoncer les conséquences de l’hôtellerie illégale sur les locataires et les résident.e.s.

Hôtellerie illégale via les plateformes de type Airbnb : La Ville de Québec doit se soucier des locataires et des résident.e.s