Québec, 14 mars 2017

– Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste a profité des consultations publiques mardi soir pour faire réentendre sa position dans les dossiers de l’ïlot Saint-Vincent-de-Paul, de l’îlot Lépine et de Saint-Louis de Gonzague. Cette consultation, organisée par la Ville de Québec, se déroulait dans le cadre de la réouverture du projet particulier d’urbanisme (PPU) de la colline Parlementaire. Le Comité populaire a déposé un mémoire relatant différentes préoccupations du groupe quant à l’aménagement des sites d’intérêts visés par ce PPU.

Les questions de trame urbaine, de patrimoine, de fonction résidentielle et d’aménagement pour la collectivité avec une vision plus large ont fait partie des points défendus lors de cette consultation. Expropriation rapide et aménagement de Saint-Vincent-de-Paul Le Comité populaire se réjouit de voir apparaître une fenêtre de plus pour que la Ville se porte acquéreur de ce site. Cependant, il exige un engagement clair quant à l’aboutissement de ce projet. Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste souhaite rappeler que le propriétaire actuel a eu plus que sa chance pour présenter un projet sur ce terrain. Devant l’inaction du propriétaire actuel et ce depuis plusieurs années, le groupe a réalisé dans les derniers mois une consultation populaire quant à l’avenir de ce terrain« Plus de 380 répondants et répondantes ont donné leur avis par le biais de cette consultation. Ce que les gens veulent : un parc, du logement social et un jardin communautaire. L'expropriation est la voie à privilégier, mais pas au profit de n'importe quel promoteur. Notre consultation a aussi été claire : 91% des personnes ont dit ne pas vouloir d'un projet d'hôtel sur ce terrain ! » explique Marie-Ève Duchesne, permanente au Comité populaire Saint-Jean-Baptiste.

Un projet de logement social toujours oublié Depuis février 2014, le Comité accompagne les membres de la coopérative La Contrescarpe. Comme les terrains sont très rares dans Saint-Jean-Baptiste, le Comité populaire a accepté d’un commun accord avec les locataires qu’il accompagne d’élargir la recherche de terrains pour implanter une coopérative d’habitation aux autres quartiers de la haute-ville. La coop a alors jeté son dévolu sur les terrains de l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague et du Foyer Nazareth, dans le Vieux-Québec. « Lors d’une rencontre avec Mesdames Julie Lemieux et Chantal Gilbert en début d’année 2015, ces dernières nous avaient fortement suggéré d’aller explorer l’îlot Charlevoix pour notre projet de coopérative disant qu’il serait impossible d’envisager ce projet sur le terrain convoité par le comité. S’assoyant avec Action-Habitation, la Contrescarpe a donc officiellement déposé un projet pour un autre îlot tel que suggéré. Depuis, et ce, malgré différentes tentatives de recontacter Madame Lemieux pour un rendez-vous, nous n’avons jamais eu de nouvelles. » ajoute madame Duchesne. Le comité croit qu’un projet de coopérative répondrait tout à fait aux critères souhaités par l’ajout de ce terrain dans le PPU.

Le Comité populaire se fait entendre en consultation publique