Par Graham Hay, résidant de la rue Saint-Joachim À la fin des années 50 et au cours des années 60, le gouvernement du Québec et la Ville de Québec ont décidé de créer un campus administratif et d’affaires sur la colline parlementaire. Ce campus, ou cité parlementaire, était délimité au sud par les plaines d’Abraham, au nord par l’axe des rues Saint-Joachim/Saint-Gabriel/Lockwell, à l’est par la future avenue Honoré-Mercier, et à l’ouest par l’avenue de Salaberry.

En gros, devaient être établis au sud du boulevard René-Lévesque les bureaux des ministères et organismes gouvernementaux, et au nord les immeubles des entreprises privées. On retrouve donc les édifices G, H et I, ainsi que le Grand Théâtre au sud, et le Hilton et Place Québec, Place Haute-Ville, ainsi que le 150, boul. René-Lévesque au nord. Pour desservir tous les immeubles projetés furent construits les axes routiers Dufferin-Montmorency et René-Lévesque. En ce qui concerne le gabarit des bâtiments, il fut décidé que plus les immeubles seraient éloignés de l’hôtel du Parlement, plus ils seraient hauts, formant ainsi un « V ». Ces travaux ont été réalisés à un coût humain très élevé. Plusieurs milliers de personnes ont été chassées du quartier pour laisser place aux bureaux, hôtels et autoroutes. Des mouvements de citoyens ont organisé une résistance et lorsque le Parti québécois est arrivé au pouvoir en 1976, la cadence de la construction a été ralentie, voire presque arrêtée. À la fin des années 80, les travaux reprennent, mais à une échelle plus modeste, avec l’érection des immeubles autour du parc de l’Amérique-Française. Dans les années 90, la construction principale fut celle du Centre des congrès, qui est un ensemble immobilier immense. Enfin en 2000, ce fut la construction de l’hôtel Palace royal. On remarquera que sur le chapitre de l’habitation, très peu de choses ont été réalisées… == Extrait du numéro d'octobre 2003 du journal l'Infobourg.

Place Québec : rappel historique