Réaction du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste aux déclarations de M. Régis Labeaume au sujet du Patro Saint-Vincent-de-Paul.

Québec, le 8 décembre 2009. Un mois à peine après l’élection municipale, l’équipe du maire Régis Labeaume fait volte-face dans le dossier du Patro Saint-Vincent-de-Paul. « Après avoir multiplié les déclarations chocs se rangeant derrière le scénario de l’expropriation pour faire place à de l’habitation, voilà que ces élus appuient le projet d’hôtel du promoteur Jacques Robitaille. Le maire refuse même d’entendre parler de consultation publique. Ça n’a aucun sens! » déplore Mathieu Houle-Courcelles, porte-parole du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste.

Ce dernier rappelle que le site de l’ancien Patro Saint-Vincent-de-Paul fait partie du territoire couvert par le Programme particulier d’urbanisme (PPU) de la colline Parlementaire et qu’à ce titre, tout développement à cet endroit doit être soumis à un processus de consultation publique. « Le projet du promoteur doit être dévoilé dans les plus brefs délais afin que la population puisse juger de son intérêt. Ce processus doit être transparent. On ne peut pas se fier simplement au bon goût du maire de Québec pour déterminer ce qui serait acceptable ou non comme développement » insiste Mathieu Houle-Courcelles. Le porte-parole du Comité populaire souligne qu’un large consensus existe sur la nécessité de tenir des consultations publiques dans ce dossier.

Où sont les logements?

Il y a un mois, la priorité pour la Ville était de ramener des résidants en haute-ville en développant du logement sur le site du Patro. « Où est passée la mixité de logements dont parlaient les candidats d’Équipe Labeaume pendant la campagne électorale? » demande Mathieu Houle-Courcelles. Le Comité populaire, tout comme plusieurs autres groupes de citoyens, réclame que le site de l’ancien Patro serve en priorité à la construction de nouvelles coopératives d’habitation. « Le centre-ville connaît une pénurie de logement qui se prolonge depuis près de 10 ans. La flambée des loyers exerce une pression inacceptable sur les ménages locataires. On a besoin de logements sociaux, pas d’un autre hôtel sur le site du Patro » conclu le porte-parole du Comité populaire.

Il faut des consultations publiques sur l’avenir du Patro