Un gouvernement de l’Action démocratique du Québec poursuivra le développement de nouveaux logements sociaux et reconduira le programme Accès-Logis, c’est l’engagement qu’a pris Mario Dumont devant la presse et une vingtaine de militants du Front d’action populaire en réaménagement urbain et de la Coalition régionale de Québec pour le droit au logement qui l’ont interpellé ce matin dans la Capitale nationale.

Dimanche dernier, pressé de questions par des locataires de Gatineau, le chef adéquiste s’était engagé verbalement à « ne pas sabrer dans le logement social » mais sans préciser s'il parlait des logements sociaux existants ou des programmes de développement. Le FRAPRU et la Coalition de Québec voulaient donc que M. Dumont précise sa pensée, ce qu’il a fait lors d’une brève discussion avec Nicolas Lefebvre Legault, président du FRAPRU. Malheureusement, le politicien a refusé de signer un engagement écrit, « je vous donne ma parole » s’est-il contenté de dire.

Jean Charest est maintenant le seul aspirant au poste de Premier ministre qui n’a pas pris d’engagements en matière de logement social.

Le FRAPRU et la Coalition pour le droit au logement de Québec rappellent que le gouvernement québécois vient tout juste d'encaisser 187 millions $ versés par le gouvernement fédéral afin d'intervenir dans le domaine de l'habitation et ce, sans compter les ajustements que le budget Flaherty de lundi vient d'apporter au Transfert canadien pour les programmes sociaux et dans le calcul de la péréquation. « Le Québec dispose de tous les moyens financiers nécessaires pour non seulement poursuivre le développement de logements coopératifs et sans but lucratif, mais également pour recommencer à construire des HLM et pour développer des nouveaux outils facilitant la transformation de logements existants en logements sociaux » conclut Monsieur Lefebvre Legault.

Photo d'Étienne Grandmont (sauf la dernière de Cheryll-Ann Dagenais).